lundi 16 mars 2009

99: SERGE GAINSBOURG: Histoire de Melody Nelson


C'est mon grand blog de l'honnêteté et je vais dire tout de suite une grande vérité qui choquera peut-être ce qui me connaissent le moins (car choquant souvent ceux qui me connaissent très bien): ce disque est le seul disque français de ce Top 100. Et pour cause, j'ai une très mauvaise relation avec la musique de notre pays. Évidemment, ce n'est pas une généralité: j'ai des groupes amis que j'aime sincèrement et d'autres qui m'ont souvent plu ou intrigué. Le problème, c'est que c'est le plus souvent en anglais: en chanson, en général, la langue de Molière m'horripile (je précise que je n'en fais pas le procès: c'est avant tout certainement un truc d'oreille, une chose que je ne comprends pas tout bêtement). Comme tout le monde, j'ai eu mes périodes Dominique A ou Miossec (à chaque fois les premiers albums), Brel ou Bashung, Diabologum ou Little Rabbits, j'aime aussi les Innocents, mais finalement tout ça, toujours à petites doses.
Pire que tout, je ne me prosterne pas devant Gainsbourg. J'ai longtemps cru qu'il ne s'agissait que d'une mode que de crier au génie devant chacun de ses actes. Là, c'est plus normal: enfant, je ne côtoyais que Gainsbarre et je crois que l'image désastreuse qu'il laissait passer ne peut que s'imbriquer que durablement dans la tête d'un petit garçon. Une image qui, malgré la fascination que j'ai pour ce disque, continue de durer: ayant écouté 5000 fois Melody Nelson, la première fois par hasard, je n'ai jamais eu le courage d'aller plus loin et de me plonger dans l'imposante discographie du personnage. Dommage? je ne sais pas.
Je pense que ce n'est même pas la peine de présenter Histoire de Melody Nelson tant ce disque a pu être chroniqué ces deux dernières années. Peut-être juste préciser que chaque écoute est différente: une fois, s'arrêter sur ces textes et cette histoire chantée/narrée par Gainsbourg de manière magistrale; une autre, flasher sur cette rythmique simplement géniale; enfin, s'abasourdir devant ces orchestrations sublimes et jusqu'ici inédites par ici dans ce mariage avec la pop. J'ai souvent lu que la présence de Birkin était tout simplement magique: écoutez tout le reste et vous comprendrez ce qu'est vraiment la magie.

2 commentaires:

  1. il serait temps de se mettre à Bashung alors! ya des trucs que tu vas adorer toi, jette une oreille à Novice, Play Blessure, L'Imprudence.

    Très bonne chronique cela dit! vivement la suite

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  2. je crois et je crains que nous nous rejoignons totalement sur Gainsbourg.

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